Paiement fractionné : plus d’un Français sur trois l’a déjà utilisé
Selon une étude menée par Kantar pour Floa Bank, et dont les chiffres ont été dévoilés par Le Parisien, 37% des Français ont déjà eu recours au paiement fractionné. Et ce malgré tous les risques que cette solution comporte, notamment en termes de surendettement.
► Accéder au comparatif des taux de crédit
Le paiement fractionné a le vent en poupe
Il s’agirait effectivement d’un marché en forte croissance, puisque selon les chiffres rapportés par Le Parisien, il enregistrerait une hausse de de 20 à 40% chaque année. Le paiement fractionné, selon ces estimations, pèserait ainsi entre 5 et 10 milliards d’euros.
Les Français n’hésiteraient pas à y avoir recours, notamment pour effectuer leurs achats en ligne. De plus en plus de sites e-commerce proposent cette solution au moment du paiement, permettant d’étaler la dépense sur 3 à 4 mois.
Note : cette pratique se développe beaucoup en ligne, mais elle existe depuis longtemps dans certaines enseignes, avec les crédits magasin.
Le paiement fractionné est-il toujours sans frais ?
On a parfois tendance à penser que le paiement fractionné est forcément un paiement sans frais. En réalité, c’est un service qui, la plupart du temps, se paye. A moins que le vendeur (pour encourager la vente) décide de prendre les intérêts à sa charge.
Il faut toujours rester vigilant avant d’opter pour un paiement fractionné. Nous conseillons aux consommateurs de bien s’informer sur le coût du service avant de s’engager. D’autant que le taux d’intérêt est souvent très élevé. Il avoisine parfois les 20%, ce qui correspond au taux d’usure. Le client ne s’en aperçoit pas toujours, car sur un petit montant, inférieur à 200€, la somme semble dérisoire. Cependant, avoir recours régulièrement à ce type de solution peut coûter cher sur le long terme.
Le mini crédit, qui se rembourse en moins de 90 jours, fait d’ailleurs polémique et il est probable qu’il fasse l’objet de nouvelles réglementations dans les mois à venir. En effet, pour l’instant, les organismes qui le proposent échappent aux lois en vigueur, relatives au crédit à la consommation.
Rédigé par Noemie Verbaere - Mis à jour le 27/03/2023