1er trimestre 2018 : un crédit à la consommation plus cher
Comme chaque trimestre, la publication des taux d’usure définis par la Banque de France vient éclairer sur taux effectivement pratiqués sur le crédit en France. En effet, les taux usure (limite maximum des taux applicables par les banques et organismes de crédit) sont déterminés en fonction des taux effectivement pratiqués le trimestre précédent. Les taux de crédit du premier trimestre 2018 sont donc maintenant connus.
Les taux de crédit à la consommation sont repartis à la hausse, particulièrement sur le petit crédit de moins de 3000€.
Les taux de prêt immobilier ont quant à eux continué leur baisse pour passer sous la barre des 2,30% en moyenne pour des durées inférieures à 20 ans.
Taux de crédit effectivement appliqués au premier trimestre 2018
Taux crédit effectif oct-déc 2017 | Taux crédit effectif jan-mar 2018 |
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|---|---|---|
| Crédit consommation < 3000€ | ||
| Crédit consommation 3000€ - 6000€ | ||
| Crédit consommation > 6000€ | ||
| Découverts en compte | ||
| Prêt immobilier taux fixe < 10 ans | ||
| Prêt immobilier taux fixe 10 - 20 ans | ||
| Prêt immobilier taux fixe > 20 ans | ||
| Prêt immobilier taux variable |
Crédit à la consommation
Nous pouvons constater que les taux effectivement pratiqués au premier trimestre 2018 sur le crédit conso repartent doucement à la hausse. C’est particulièrement marqué pour les crédits inférieurs à 6000€. Nous y étions habitués sur les taux de crédits inférieurs à 3000€ qui augmentaient déjà en 2017. Les taux pratiqués sur le petit crédit (crédit renouvelable) permettant de rattraper les taux vraiment bas sur les montants plus élevés. Mais les organismes de crédit semblent commencer à augmenter les taux sur les crédits plus importants aussi. Il va falloir être vigilent pour trouver le meilleur crédit 2018 au second trimestre.
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Prêt immobilier
Pour les taux de prêt immobilier, c’est l’inverse. La baisse des taux de crédit immobilier continue. Difficile de comprendre quand s’arrêtera ce mouvement. En tout cas, tant que les taux directeurs de la BCE resteront aussi bas, les banques auront de quoi prêter à des taux très faibles. De plus, comme les indicateurs de la relance de l’économie française sont plutôt dans le vert, il n’y a pas non plus de grosses inquiétudes sur le risque des demandes de prêt immobilier. Il faudra plus être vigilant au niveau régional où il pourrait y avoir des disparités. Mieux vaut passer par un comparatif des taux immobiliers pour trouver les meilleures offres.
Rédigé par Julien Lecron - Mis à jour le 28/03/2023