La dissolution aura-t-elle un impact sur les taux de crédit ?

Les  bouleversements politiques en France, en particulier la dissolution de l’Assemblée nationale, suscitent des interrogations quant à l’évolution des taux de crédit immobilier. Alors que les emprunteurs profitent enfin d’une baisse des taux, la situation pourrait-elle changer ?

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Peu d’évolution pour le moment

La dette française et les taux des OAT (Obligations Assimilables du Trésor) sont des indicateurs clés à surveiller, car ils ont une incidence sur les taux appliqués par les banques aux Français.

Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, l’incertitude politique n’a pas eu un gros impact sur le taux de la dette française. Cette dernière n’a augmenté que de 0,10 point après l’annonce du président de la République, dimanche dernier. A priori, les banques n’auront besoin d’ajuster leurs offres de crédit immobilier en conséquence. Les emprunteurs doivent rester vigilants et bien informés.

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À quoi s’attendre après les élections législatives ?

L’avenir des taux de crédit immobilier est marqué par plusieurs incertitudes. Les résultats des prochaines élections législatives joueront un rôle crucial dans la stabilisation politique et économique de la France, influençant les marchés financiers et, par conséquent, les taux de crédit immobilier.

Les experts divergent quant à leurs prévisions : certains anticipent une hausse des taux en raison de l’instabilité actuelle, tandis que d’autres espèrent une nouvelle baisse si la situation politique se stabilise rapidement.

Selon Patrick Artus, dont les propos ont été relayés par le magazine Capital, les emprunteurs n’ont pas de réel souci à se faire : « Quand on gouverne un pays européen, la prise de décision se fait dans le cadre de l’Union européenne. Avec notamment les règles budgétaires, monétaires et prudentielles. Le programme dispendieux du Rassemblement national pourrait finalement se transformer, à l’image de celui de Giorgia Meloni en Italie, en politique budgétaire plus rigoureuse. »

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Rédigé par Noemie Verbaere - Publié le 11/06/2024